
Historique des plaques automobiles belges (1928 - 1953)
Les premières plaques d’immatriculation belges sont apparues vers 1899. Les plaques d’immatriculation de 1900 à 1953 et même jusqu’en 1956 pour les motos, étaient en métal émaillé.
Les inscriptions sont noires sur fond blanc. Au fur et à mesure du temps, les plaques prennent différentes apparences. Dès 1926, les caractères deviennent définitivement rouges.
Les plaques d’immatriculation belges sont attribuées non pas à un véhicule, mais à une personne physique ou à une société. La plaque d’immatriculation arrière est fournie par l’État belge tandis que celle à l’avant doit être achetée chez un garagiste ou détaillant par le propriétaire.
Chronologie de 1900 à 1973
4éme génération des plaques belges (1928 - 1953)
C’est par un arrêté ministériel du 3 mars 1928 que les plaques de 4ème génération à chiffres rouges sur fond blanc sont introduites en Belgique après l’épuisement du stock des plaques de 3ème génération à chiffres blancs sur fond bleu en vigueur (1920 – 1928).
Il était possible aux anciens conducteurs, moyennant une démarche administrative, de remplacer par anticipation leur plaque bleue de 3ème génération appelée à disparaître. Il n’est pas impossible qu’une partie des premiers numéros rouges furent attribués pour de nouvelles immatriculations.
Il faudra finalement attendre le début de l’année 1930 pour observer la disparition complète de toutes les géantes bleues au profit des plaques à chiffres rouges. On approchera alors, pour ces dernières, du numéro 140000.
Plaques automobiles de 4ème génération
Ces nouvelles plaques arrières ont une hauteur de 14 centimètres pour des largeurs de 27, 33 et 39 centimètres respectivement pour les plaques à 1 à 4 chiffres, 5 chiffres et 6 chiffres. L’administration fournit une plaque arrière pourvue d’un sceau officiel blasonné tandis que la plaque avant est laissée aux soins du conducteur concerné.
Plaques automobiles réservées
Caractéristiques de la 4ème génération des plaques
Le type « 4A1 » aura été produit de 1928 à 1931 (N° 1 à environ 190’000) et est reconnaissable par ses coins carrés.
Le type « 4A2 » aura été produit de 1931 à 1937 (N° 190’00 à environ 360’000) et est reconnaissable par ses coins arrondi.
Le type « 4B » aura été produit de fin 1936 à 1953 (N° 1 à 999’999) et se caractérise essentiellement par des chiffres de style plus moderne.
La distribution de nouveaux numéros s’interrompt en mai 1940 aux environs du numéro 470’000 (Seconde Guerre mondiale) et reprend en 1945/46 avec le numéro 500’000.
Les plaques de type « 4B » avec des numéros inférieurs à 360’000 sont obligatoirement des duplicata ou des rééditions d’anciens numéros vacants (voir le type « 4A »). Le N° 600’000 est distribuée en 1947, le N° 700’000 en 1949, le N° 800’000 à l’extrême fin de 1950, le N° 900’000 au printemps de 1952 et le N° 999’999 est attribué à l’été de 1953.
Pour terminer l’année 1953, on distribue d’anciens numéros vacants (il en existe alors plus de 450 000 disponibles) pour effectuer la jonction avec un nouveau modèle de plaque en « aluminium peint » à une lettre et quatre chiffres, modèle programmé pour janvier 1954.
Mais les plaques d’immatriculation en émail ne vont pas totalement disparaître à cette date précise. Il faudra d’abord remplacer plus de 500’000 numéros encore en service, travail qui ne sera vraiment terminé durant l’année 1955.
Plaques émaillées pour les camions
Plaques émaillées durant la 5ème génération (1953 – 1973)
Plaque émaillée pour l’avant
En 1954 alors que les premières plaques d’immatriculation en aluminium pour l’arrière sont distribuées, tous les garagistes et détaillants ne sont pas encores équipés pour fournir les plaques en aluminium pour l’avant.
C’est ainsi que quelques plaques pour l’avant ont été produite et distribuées en acier émaillé.
Pourquoi les plaques d’immatriculation étaient-elle en acier émaillé ?
L’acier émaillé est un mélange d’acier et d’émail vitreux. Deux matériaux authentiques, naturels et aux caractéristiques uniques.
L’acier est réputé pour sa stabilité, sa résistance élevée et sa solidité.
L’émail est une substance résultant de la fusion ou du frittage de constituants non-organiques et destinés à former un produit vitrifié fondu sur un support métallique à haute température.
L’émail est un matériau de haute qualité, reconnu pour sa durabilité et sa grande résistance :
- Résistant à l’eau et à la corrosion
- Résistant aux changements de température
- Ininflammable
- Résistant aux UV et aux intempéries
- Résistant aux produits chimiques et aux acides
- Haute résistance aux rayures et aux chocs
- Facile à nettoyer

Le revêtement est créé en broyant et en mélangeant des frites de verre, des pigments de couleur et des additifs, qui sont ensuite appliqués sur la surface de l’acier et cuits entre 750 et 850 °C. La poudre fond, fusionne puis durcit en un revêtement vitreux lisse et durable.